Storytelling et Copywriting : Quelles sont les différences ?

par | Déc 14, 2023 | Webmarketing, Copywriting | 0 commentaires

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À ce stade, tu dois déjà avoir des notions en copywriting.

Néanmoins, sais-tu ce qu’est le storytelling ? Ou en quoi storytelling et copywriting se différencient ?

Car si pour ton client il ne s’agit peut-être que d’autres termes marketing en “-ing”, un copywriter aguerri ne peut ignorer ces concepts. 

Et pour cause, le copywriting et le storytelling sont deux compétences distinctes qui ne servent pas les mêmes objectifs.

Tu dois donc bien les comprendre afin de savoir quand et comment les utiliser. Mais surtout pour conseiller au mieux tes clients.

Voyons ça plus en détail.

Storytelling VS Copywriting : deux techniques de rédaction

Comment définir le storytelling ?

Le storytelling consiste littéralement à raconter (telling) une histoire (story). 

L’objectif ici est d’établir une première connexion émotionnelle avec ton audience en attirant son attention. 

L’histoire va permettre de captiver le public et lui montrer qu’on le comprend. C’est grâce à elle que l’on va susciter des émotions chez notre cible.

À travers le storytelling, il est possible de partager sa propre histoire, son cheminement (origin story, parcours du héros…).

De cette manière, tu permettras l’identification à ta marque ou à ton entreprise. 

Sur le long terme, tu pourras ainsi créer une communauté nombreuse et engagée – accessoirement.

Pour autant, le storytelling est souvent combiné au copywriting. Dans une page de vente par exemple, on va utiliser les histoires pour vendre.

Mais cette technique de rédaction s’utilise aussi pour : 

  • raconter son histoire dans une page à propos 
  • délivrer un pitch percutant
  • captiver son audience pendant une masterclass
  • ou encore, pour rédiger un script de podcast qui tient ta cible en haleine.

Le but du storytelling n’est pas forcément de mettre en avant un produit, mais plutôt des valeurs, une vision et un univers qui parleront au public.

En ayant fait ce job là, on pourra ensuite recourir au copywriting. 

Comment définir le copywriting ?  

Je t’en parle dans un article consacré au métier de copywriter, le copywriting consiste à rédiger (writing) une production écrite nommée “copy” qui va pousser le lecteur à réaliser une action déterminée.

En proposant la bonne solution à la bonne cible, le copywriting va permettre de convaincre des prospects de passer à l’achat.

Tu t’en doutes, une telle compétence aura pour conséquence directe d’augmenter le CA et d’atteindre les objectifs de l’entreprise.

On va donc utiliser le copywriting pour mettre en avant un produit ou un service qui peut résoudre un problème que rencontre notre prospect.

Ici, l’objectif ne sera pas uniquement de le fédérer aux valeurs de l’entreprise, mais bien de le convaincre que tu as la solution adaptée à ses besoins.

(En parlant de copywriting, as-tu déjà reçu ta formation Offerte ? Si ce n’est pas le cas, elle t’attend sagement.)

Tu comprends donc que ce sont deux techniques de rédaction différentes, mais qui ne s’opposent pas forcément. Au contraire, elles sont complémentaires.

Alors que le storytelling est l’art de la communication narrative et donc de raconter une histoire… Le copywriting est quant à lui l’art de l’écriture persuasive pour faire passer à l’action.

Les deux vont donc être importants car si le premier te permettra de créer une communauté et d’attirer des prospects, le second sera là pour les convertir en clients.

Maintenant que le sujet est plus clair pour toi, j’imagine que tu voudrais passer à la pratique ? 

Je te montre tout de suite comment utiliser ces deux techniques dans tes contenus.

Storytelling et copywriting : tout savoir sur le sujet

Comment utiliser le storytelling en marketing ? 

Pour faire un storytelling efficace, il te faut les bons ingrédients. Une fois tous incorporés, tu auras le résultat attendu. Je t’explique.

Voici la recette en 7 ingrédients pour raconter des histoires qui ne laissent personne indifférent…

1 – Raconter une histoire plausible

Ton histoire ne doit pas forcément être tirée de ton expérience personnelle. En revanche, elle doit sembler réaliste aux yeux de ta cible. 

Ne t’en fais donc pas si tu ne penses pas avoir “THE story” à raconter.

Une histoire parlera à ta cible si elle y croit et qu’elle peut s’y reconnaître.

Tu peux par exemple utiliser les émotions que ressent ta cliente idéale (ses désirs les plus ardents, ses peurs inavouables…) pour créer une histoire émotionnelle dans laquelle elle sera le personnage principal.

2 – Prendre en compte la cible

La base. Si tu ne prends pas en compte ta cible en proposant ton histoire, le message risque de ne pas passer.

Dois-je répéter que l’étape d’analyse et de recherches est non négligeable ? 

Tu devrais par exemple connaître : 

  • ses expériences passées
  • à quoi ressemble son quotidien actuellement
  • les obstacles qu’elle a dû surmonter
  • les remarques qu’elle a essuyées
  • sa vision de la réussite si elle atteint ses objectifs…

Si tu veux taper en plein dans le mille (sans mauvais jeu de mots) et susciter chez elle de fortes émotions, tu ne devrais pas prendre ces informations à la légère.

Et en pratique, ça donne quoi ? Eh bien tu vas pouvoir utiliser toutes ces infos pour : 

Personnaliser ta communication : adopter les mêmes termes que ta cible, les adjectifs avec lesquels elle décrit sa situation, ses craintes enfouies…

Créer une stratégie sur mesure : maintenant que tu connais ses désirs et ses objectifs de vie, tu auras une vraie ligne de conduite à suivre dans toute ta rédaction.
Proposer une solution qui répond à son besoin : en connaissant ta cible par cœur, tu apprends à faire du tri dans tes textes pour mettre en avant les bénéfices qui lui taperont réellement dans l’œil.

3 – S’adresser à un public précis

Tu ne peux pas parler à tout le monde. Comme on dit souvent dans le domaine “s’adresser à tout le monde, c’est ne parler à personne”.

Ton message doit forcément viser un profil en particulier. C’est un principe essentiel à appliquer dans le storytelling.

Pour illustrer, si tu veux raconter une histoire qui parlerait aux cheffes d’entreprises, tu devras réduire le champ des possibles en ayant en tête un avatar plus précis.

De cette façon, tu pourras ajouter des détails à ton storytelling pour rendre ton histoire plus palpable et proche de ce que vit ta cible avec : 

  • des exemples parlants
  • des chiffres concrets
  • les bénéfices qu’elle recherche
  • des témoignages et success stories adaptés à sa situation

Naturellement, tu rendras ainsi ton storytelling plus émotionnel. 

4 – Faire une promesse

Personne n’a envie de suivre une entreprise qui vend uniquement des produits ou des services. Ton entreprise a un message, une vision, des valeurs et des engagements… Alors incarne-les.

Les entreprises qui réussissent sont celles qui fédèrent une communauté autour de leur image de marque. 

C’est le principe même d’un Branding puissant.

En prenant tout ça en compte, ton storytelling doit faire une promesse claire et réaliste à ta cible. Traduction = oublie les “deviens riche en 30 jours” et autres promesses de gourous du web. 

Pour trouver la promesse qui fera la différence pour TA cible, utilise la formule : 

Son désir le plus fort – son plus gros blocage

Exemples : Accompagne ton enfant dans les 3 premières années de sa vie (sans y passer des heures)

Apprends le copywriting en 90 jours – même si tu n’y connais rien en marketing

Et la cerise sur le gâteau pour un storytelling à s’en lécher les doigts, tu dois pouvoir retranscrire ta promesse en un message…

5 – …Concis et impactant

Ne t’égare pas dans ta propre histoire en te laissant emporter par tes émotions. Parce qu’au cas où tu l’aurais oublié, l’objectif est quand même que ta cible s’y retrouve.

Les histoires courtes et impactantes sont toujours les meilleures.

Soo : 

  • Donne toujours l’information importante en premier
  • Équilibre le texte entre les phrases courtes et les phrases plus longues
  • Élimine toutes les informations qui ne sont pas essentielles à la compréhension
  • Ne noie pas ta cible dans trop d’exemples et de métaphores

6 – Faire appel aux sens et aux émotions

Une bonne histoire fait appel aux émotions du lecteur : 

  • espoir
  • joie
  • tristesse
  • mélancolie
  • indignation
  • colère…

Positives ou négatives, légères ou profondes… Peu importe l’émotion que tu choisis tant qu’elle sert ton objectif. Ah et puis… L’éthique n’est pas une option, hein. 

Pour un storytelling émotionnel, pense à exploiter le champ lexical et sémantique du sujet visé. Le tout, en saupoudrant ton texte de termes sensoriels : penser, imaginer, voir, toucher, sentir, effleurer, goûter, savourer…

Éveiller les sens de ton lecteur jusqu’au dénouement t’aidera à provoquer l’impact souhaité.

7 – Partager une histoire qui s’accorde avec notre vision du monde.

Si tu as un message et des valeurs à partager, ta cible a elle aussi sa propre vision et ses croyances. En d’autres mots, si tu prends le risque d’aller à l’encontre de ce qu’elle pense profondément, tu risques vraiment de te ramasser. 

Tout simplement parce qu’elle ne sera pas ouverte à ton discours. 

On en revient encore une fois à l’importance de faire de vraies recherches au sujet de ta cible. Et ça inclut bien sûr sa façon de penser et de voir le monde, mais aussi ses à priori sur ton domaine.

Par exemple, si ta cible est convaincue que les coachs business sont tous des arnaqueurs, tu devrais en priorité l’éduquer sur ce sujet dans ton storytelling.

Bref, veille à toujours être cohérente entre ce que tu racontes et ce en quoi ta cible croit.

Voilà de quoi concocter un délicieux storytelling. Mais le copywriting a aussi ses propres tips. Let’s cook.

Comment appliquer le copywriting à son entreprise ? 

Pour appliquer le copywriting à ton entreprise, tu peux utiliser la méthode AIDA. Si tu ne connais pas du tout cette formule, ou si tu ne sais pas comment la mettre en pratique, je te dis tout dans cet article.

Pour rappel, AIDA est l’acronyme d’une formule pour structurer ta copy.

Concrètement, il faudra que tu trouves une très belle accroche pour capter l’attention de ton prospect → Attention

Tu as réussi à garder son attention ? Donne-lui une vraie bonne raison de continuer à te lire → Intérêt 

L’être humain est égoïste par nature. Parler de lui et de ce que tu peux LUI apporter va sûrement l’intéresser.

Après ça, tu vas le pousser à imaginer sa future transformation et les bénéfices à en tirer → Désir

Et tu sais pourquoi ça marche aussi bien ? Parce que le cerveau pense en images. Si je te dis “dessert au chocolat”, tu vas visualiser l’image d’un gâteau plutôt que son nom écrit.

(Tu vois ? Avoue que tu t’es léchée les babines. ^^)

Là, tu n’auras plus qu’à proposer à ta cible une solution claire pour qu’elle se remonte les manches à son tour → Action 

En même temps, c’est ce qu’on attend du copywriting : des résultats.

Et si tu veux apprendre à appliquer le storytelling à ton business pour enflammer le coeur de ton audience, tu peux regarder cette vidéo : 

Tu l’auras compris, un copywriter doit savoir manier avec subtilité storytelling et copywriting.

Parce que ton business a nécessairement besoin des forces de ces deux compétences pour faire des feux d’artifices. 

Et quelque chose me dit que tu as désormais tout pour réaliser de bonnes “copy”…

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